Saison photo de l'Epau 2023

11eme saison photo de l'Epau, parcours photographique en plein air du 21 juin au 6 novembre
Visuel saison photo 2023

11ème édition 

Il y a onze ans, naissait la Saison Photographique de l’Epau, avec le souhait de proposer chaque année à des artistes de partager leur regard sur nos sociétés et notre rapport au monde. 
Au fil des années la programmation s’est étoffée et s’est renouvelée au rythme des évolutions de l’écrin qui l’accueille. Ce parcours photographique se veut avant tout comme un dialogue entre un public, un site patrimonial et naturel et le monde dans lequel il s’inscrit.
 

Un parcours à ciel ouvert 

Créer un parcours photographique à ciel ouvert dans le parc de l’abbaye fait partie de l’ADN de la Saison photographique avec pour volonté de faire entrer en résonnance à la fois le 8ème Art et le lieu, pluri-centenaires. 

La programmation et la scénographie, cherchant toujours un équilibre entre les questionnements qui animent nos sociétés et la quiétude de ce lieu hors du temps, entre le passé et le présent. 

Pour cette édition 2023, qui s’ouvre en ce solstice d’été, la photographie investit les arbres, les chemins, les murs de l’abbaye, et pour la première fois la surface de l’eau.

Au sein du parc de 13 hectares, le parcours extérieur se redessine : des cheminements nouveaux, des berges réaménagées, de nouvelles constructions éphémères qui amènent le public à arpenter le parc de l’Abbaye avec un nouveau regard et à se laisser surprendre, au détour d’une allée, par la rencontre avec le travail des photographes invités, aux approches et esthétiques plurielles.  

 

Parcours photographique 

Luisa Dörr : Imilla et Flying cholitas
Luisa DÖRR est une photographe brésilienne née en 1988. En mettant les origines, le genre et les minorités au centre de son travail, elle propose le portrait complexe et pluriel de ses contemporaines ; toujours avec beaucoup de dignité qu’elles soient originaires des favellas ou de la grande bourgeoisie, personnage public ou jusqu’alors inconnues du public.

 

Etienne et Jean-Marie Ville : Ambiance sauvage
Pour les deux photographes : "Passionnés de nature sauvage depuis tout jeune, nous avons toujours traîné nos bottes dans la campagne sarthoise en quête d’observations naturalistes, des plus petits insectes aux plus grands mammifères, en passant par les oiseaux !  Ces quelques images sont le fruit de multiples réveils aux aurores ainsi que de nombreuses heures d’affût souvent infructueuses !

 

Jean-François Mollière : New York - Chicago
Au fil de ses séries, Jean-François Mollière nous fait découvrir son intime perception du réel, un ailleurs poétique et souvent mystérieux. La photographie comme un moyen d’expression, comme une pensée, comme une narration qui fait écho à la peinture aussi bien qu’au 7 e art.

 

Nicolas Tarek Camoisson : Noria
Ayant longtemps vécu entre le Liban et la Syrie, de 2004 à 2008, il a travaillé sur les norias (machine hydraulique à godets) de Hama, étudiant l’architecture des roues et leur histoire, pour comprendre le fonctionnement de la corporation unique des maîtres-artisans syriens dépositaires de ce savoir auquel il a été initié.

 

Denis Dailleux : Misr
Misr est le nom arabe romanisé qui désigne l’Égypte. Depuis 1992, Denis Dailleux photographie inlassablement ce pays, s’intéressant à la fois au bouillonnement des quartiers populaires du Caire et à la quiétude des provinces égyptiennes. Son immersion totale (il a vécu au Caire de longues années) lui a permis d’avoir accès à des scènes de la vie quotidienne, dans la rue, dans les cafés, les ateliers ou sur les berges du Nil, à des fêtes familiales ou religieuses, mais aussi à la sphère intime des égyptiens qu’il a su capter avec une esthétique puissante et généreuse.

 

Valentin Figuier : Endless pursuit
Suite à une rencontre fortuite, Valentin Figuier croise la route d’Aurélien Buffet, un jeune surfeur finistérien de 17 ans, et les deux se lient d’amitié. Ensemble, ils partent pour le sud-ouest de la France, berceau du surf français, où Valentin commence à photographier Aurélien. « Endless Pursuit » est l’histoire d’une quête inlassable de la vague parfaite.

 

André Marseul : Les p'tites bêtes d'André
Une passion de longue date pour les insectes conjugée à la pratique de la photo puis de la vidéo amène André à parcourir notre environnement. Il filme pour la connaissance mais aussi pour sublimer la beauté de notre patrimoine sauvage bien méconnu. La technique macro vidéo qu'il pratique, redoutable de difficultés du fait du fort grossissement employé, lui permet, à force de patience, de produire des images bien souvent étonnantes.

 

Installations

La clairière des collégiens :
Le Département de la Sarthe coordonne une action d’éducation artistique et culturelle à destination des collégiens sarthois par le biais de la photographie. Cette année, 6 classes présentent le résultat du travail de création réalisé pendant l’année scolaire 2022-2023 dans le cadre du dispositif « Photographie au collège ». Un espace bien spécifique du parc de l’Abbaye Royale de l’Épau leur est aujourd’hui dédié, une petite clairière bordée par les douves et scénographiée par Lucas Grandin

Liste des collèges participants : Léon Tolstoï - Le Mans | André Pioger - Conlie | Pierre Gilles de Gennes - Le Mans | Suzanne Bouteloup - Mayet | Pierre Reverdy - Sablé-sur-Sarthe | Jean-Cocteau - Coulaines

 

Le Sténopé ou la drôle de machine:
La silhouette du sténopé se réinstalle pour quelques semaines dans le parc de l'Épau. Cette structure à taille humaine, créée par le Boucan des Arts et le collectif Clepsydre, vise par une expérience immersive à proposer aux visiteurs de redécouvrir la magie de l’outil photographique et ses origines : « photos – graphein » – « l’écriture avec la lumière »

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